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Macon


  • Le village

  • Momignies

  • Entité de Momignies ou la prospérité manquée

  • Momignies et sa région, pays des réalités surréelles

  • Macon à travers les sciècles


  • Introduction

    Village en agglomération qui s'étale le long de la vallée de l'Helpe Majeure dans un écrin de jardins et de boqueteaux d'arbres et d'arbustes. Village des calvaires et des potales par excellence, habité par les Gaulois, Galo-Romains, village de tout temps à caractère bourgeois dont les plus anciennes bâtisses datent de 1572.

    Répertorié dans le besogné du prince de Chimay de 1606 avec son tilleul du 15e siècle, sa place du Vichy (vicus romain), le souvenir de ses bûchers du champ du "jugement de Macon" de 1671, sa tour fortifiée le long de l'Helpe, disparue, son église de 1606, modifiée vers 1880, sa manse du 17e siècle avec son donjon, son moulin de 1604, etc. 

    Histoire

    Macon a certainement été traversé dans la préhistoire par les battues de chasse des peuplades de l'âge de la pierre, établies le long de l'Oise mais c'est surtout à l'époque gallo-romaine que Macon s'affirme. La place du Vichy (Wicher actuellement) promontoire rocheux schisto-calcaire aux pentes abruptes, facilement défendable ne présente qu'une seule pente douce vers Monceau-Imbrechies, un fossé devant une palissade aux pieux effilés suffisait pour isoler ce point fort contre toute attaque d'où son nom ancestral de "Vichy" en patois.

    Sans doute la bourgeoisie locale de l'époque, les patrons de l'industrie de Macquenoise (Maconsuroise) s'y étaient-ils installés à l'abri.

    Monsieur Jofneau a découvert dans son jardin au Wicher une monnaie d'or frappée à Rome.

    En 1834, François Couture trouve dans son champ un dolium rempli de sesterces frappés entre 50 et 270 après Jésus-Christ : il y en avait plus ou moins 48.000. C'est le plus important trésor monétaire jamais découvert. Son sous-sol renferme encore bien des trésors.

    En 887, Erlebold fait donation (par sa charte) de ses propriétés pour édifier un monastère du lieu-dit Macon dans le pays de Hainaut, Macon comprenait à l'époque presque toute l'entité de Momignies, charte confirmée par après par la bulle du pape Luce III.

    Au 16e siècle, le centre se trouve place de l'église d'après le besogné du prince de Chimay (1606).

    La manse porte la date de 1572 et 1573 (la poste actuelle), le 1er tilleul est du 15e siècle. En contre-bas, une tour fortifiée était entourée d'un fossé rempli d'eau et servait de refuge aux habitants lors d'attaques ennemies, elle est aujourd'hui disparue, le moulin de 1604 et diverses habitations sont de la même époque.

    Au 19e siècle, Macon comptait une pharmacie, un notaire, un docteur puis il fut supplanté par Momignies devenu plus important par son industrie et le passage d'une ligne de chemin de fer.

    Le 2 septembre 1944, Macon est libéré par les soldats US, après de violentes escarmouches entre les militaires allemands (plusieurs tués) et les soldats américains venant du chateau de Monceau (12 morts). Il est alors 15 heures et les allemands s'enfuient vers Bailièvre et Baive, la route de Salles étant coupée depuis 13 heures.

    Géologie

    Partie principale : les 2/3 vers le nord constituent un bloc rocheux du Iaire, dévonien moyen, roche schisto-calcaire sédimentaire avec spirifers-calcaires à madrépores, algues, encrines, mousses, etc... d'où l'installation d'un four à chaux et de carrières de pierre bleue.

    Macon est situé sur la Calestienne. Son sous-sol présente de nombreuses failles donnant accès à de profondes grottes. Terrains propices à la culture.

    2e partie : S.O. comprend la partie boisée et herbacée, schisto-argileuse des haies de Macon où s'est installée anciennement une briqueterie.

    La plupart des habitations sont construites en pierre bleue du Pays.

    En direction de Baives-Bailièvre (N), les routes coupent un ancien bras de mer dont le sous-sol, lors des cultures, livre de nombreux fossiles, madrépores - polypiers - pieres calcaires incrustées d'algues, mousse, etc.

    Les rivières coulent vers le bassin de la Sambre et de la Meuse.

    Curiosités

    Tourisme:

    • Calvaire, route de Salles, bâti près du pré du "jugement de Macon", c'était là qu'on brûlait les sorcières (bois Noël).
    • Place du Wicher, place verte avec sa magnifique chapelle et ses tilleuls ; calvaire de Notre-Dame des affligés dans le bois de Macon, avec ses bancs et son calme.
    • Place de l'église : son tilleul du 15e siècle, arbre de justice (?). Eglise de 1606 remaniée fin du XIXe siècle, le clocher a changé d'extrémité, sa chaire de vérité en chêne sculpté, ses boiseries remarquables.
    • La manse de 1572, ferme fortifée avec son donjon vu de la route de Bailièvre, bâtie par Decolnet, fin du XVIe siècle, 1608.
    • Au pied de la grand place : ancien bâtiment du moulin banal (1604). En face, l'endroit où s'élevait la tour fortifiée.
    • Sur la route de Trélon, une potale élevée à la même époque que la chapelle de l'Arbrisseau (1677).

    But de promenades:

    • Le tour du village, 1h.
    • De la grand place vers le calvaire
    • Descendre vers Baives et revenir vers Bailièvre, rentrer à Macon : 2h.
    • Place du Wicher vers le fourneau Clocheton

     

    Aujourd'hui

    • Le Château-ferme de Macon a été construit en 1616 par Nicaise POSCHET. Il est né à Hirson le 4 juillet 1578. Il est un maître de forge important, en raison surtout de la contribution considérable qu'il apporta au renouveau de l'industrie métallurgique dans le sud du Luxembourg belge. Il crée entre autre les forges de : Chatelet, Neuve Forge, Petite-Forge, Lackman, Dabérée, sans doute le fourneau de Montauban, ainsi que la Forge Philippe.

      Vers 1606, il épouse Françoise Le MOSNIER de Anor (décédée à Macon en 1611), qui lui donne 3 enfants.

      Il se remarie en 1612 avec Jacqueline de MOUSTIER de Virelles (cfr. épitaphe dans l'église de Macon), laquelle lui donne 12 enfants, nés au château-ferme de Macon.

      A la mort de Nicaise POSCHET en 1631, sa femme reprend l'exploitation des usines. Elle décède à Macon le 21 avril 1664.

      Le château-ferme a été construit en plusieurs phases, dont certaines traces restent visible dans les pièces et couloirs. Nous avons également découvert des témoins du passé (carrelages signés, pièce de monnaie, ...) qui seront visibles sur le site du château-ferme.

      Le château est réhabilité en 14 gîtes ruraux.

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    • Projet de Ravel Chimay-Momignies
    • Nombreux étangs 

 

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