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    Entité de Momignies ou la prospérité manquée


    Les richesses naturelles des sols et sous-sol de l'entité de Momignies auraient dû lui apporter prospérité et richesse. Malheureusement sa situation géographique - frontières tribales, principautaires, française, autrichienne, espagnole, etc - suivant les époques, n'ont amené que charges, pillages, ruines et un arrêt à cette prospérité locale.

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    Le sous-sol contient de l'arkose accopagnée d'or et d'argent, du marbre, grés, schiste, sable, etc, et surtout beaucoup de minerai de fer qui de tout temps a aété exploité et cela à partir du four catalan d'avant J.-C., jusqu'aux environs de 1875. Ce sera l'occasion d découvrir les vestiges de cette prospérité manquée, souvent devenus propriétés privées telles châteaux de maîtres de forges, sites des minières, fermes des forges, des fourneaux.

    Partons du syndicat d'initiative de Moceau-Imbrechies et voyons sur la crête le château d'Imbrechies avec ses échauguettes, son corps de logis, sa bergerie très bien restaurés par son nouveau propriétaire. Il remonte à l'an mil, a connu des drames familiaux, religieux (procès des sorcières). Parmi les maîtres de forges qui l'ont occupé, citons en 1538 Anne de Gozée, puis les Lobet, Poschet, Seigneur de la Houssine, Ducarme, etc. pour clôturer en 1851. Le fourneau se situait sur l'Helpe Majeure (Clocheton actuel) et ses minières à Moceau-Imbrechies, aux Potelles (terril).

    Imbrechies

    Macon n'aura pas son fourneau mais un château-ferme élévé entre 1600-1616 par Nicaise Poschet, patriarche d'une très grande famille de maîtres de forges qui occupera ce site jusque l'an 1749. On doit à Nicaise la construction de la Chapelle Notre-Dame de Grâce, place du Vichy (Wicher).

    Le fourneau de Bourges, situé à la limite de Momignies et Wallers, fonctionnait en 1540 et possédait toujours un eforge à affiner le fer en 1860 que dirigeaient Deschamps, Dubroeuquez et Poschet; Momignies possédait un deuxième fourneau à la limite de Beauwelz. Un Poschet y est cité en 1455, 1464 et en 1475. C'est encore un Poschet qui occupe le vivier de Beauwelz.

    Nous quittons la "Calestienne" et nous rendons à la Lobiette en longeant les fôrets de la Masure, pour rejoindre l'Oise, L'étang de la Lobiette, dernier vestige du fourneau de la Lobiette et de son imposant château médiéval exploité en 1500 par Nicolas le Molnier qui le oue à l'abbaye de Lobbes. En 1637, et définitivement en 1652, Turenne détruit et ruine le château et les bâtiments de la Lobiette. 

    Le fourneau de Macquenoise est autorisé en 1548; en 1652, il subit le siège et est ruiné par Turenne. Il sera reconstruit ensuite et en 1774, on cite encore la forge de Macquenoise. En 1838, il appartient à Deschamps et Dubroeuquez.

    La Forge-Gérard est créée et exploitée en 1548 (confirmé en 1566) par Quentin de Gozée et elle apparaît dans les textes jusque l'année 1838 où elle appartient à Pierre Poschet qui sera député de l'arrondissement de Charleroi. Seuls subsistent des bâtiments devenus agricoles et un merveilleux étang privé de 7 ha dont l'écoulement forme le gué où l'Oise murmure sa longue histoire.

    Forge-Philippe nous offre aussi plusieurs fourneaux: le fourneau Philippe dit de Seloignes (dont dépendait Forge-Philippe); il reçoit la visite de Charles-Quint et Philippe II en 1549. On suit son exploitation jusque l'an 1619.

    A Cendron se situent une forge et un fourneau dits appartenir en 1569 à Gaulthier Poschet avec des hauts et des bas, chômage, incendies de guerre, etc. et Nicolas Martin en est cté comme facteur en 1820. Dans les bois de cendron était fabriquée la cendre de bouleau, utilisée par les troupes françaises de Maubeuge Valenciennes pour les lavoirs militaires. 

    La Forge-Philippe est achetée en 1628 par Nicaise Poschet et en 1820, Nicolas Martin en est aussi le facteur comme à Cendron.

    A Seloignes, le fourneau de l'Oise est de vieille origine et en 1666 est acheté par Nicaise Poschet (fils de Nicaise - maître de forge à Macon) associé à son cousin Martin Poschet qui en 1672 épouse Jeanne Thérèse Malapert (origine de la Chapelle ?) et le fourneau appartient en 1777 à Léopold AUgustin Raux, aussi propriétaire de Gratte-Pierre.

    Toute cette activité industrielle métallurgique aurait pu faire naître une grande prospérité mais il n'en fut rien. Ces usines étaient régulièrement incendiées par les troupes françaises et rançonnées. 

    La sidérurgie momignienne employait une main d'oeuvre nombreuse; les importantes réserves de minerai auraient permis une activité rentable et de longue durée. Mais mise régulièrement en coupe lors des conflits, la réussite était impossible.

    Reste à admirer ces sites tranquilles, ces petites vallées où coule une calme rivière et à imaginer ces "ruches bourdonnantes de travail" qu'étaient ces "huisines à fer".


 

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