Historique

Voici l'histoire de cette maison

L'origine de la maison est inconnue, mais sa construction date d'avant 1800.

1833

Un acte notarial du 29 juillet 1833 stipule : "Par devant nous, Jean-Joseph Docquier, notaire à la résidence de Macon,canton de Chimay, arrondissement de Charleroi, province de Hainaut, dûment patenté, ont comparu le sieur Théophile Joseph Petit et la dame Couronnée Joseph Gilloteaux, son épouse qu'il autorise propriétaire demeurant à Macon, lesquels ont conjointement et solidairement vendu, cédé et transportée avec promesse de garantir de t.ien troubler éviction et de tout autre empêchement généralement quelconque au sieur Pierre-François Carion, tailleur d'habits, demeurant aussi à Macon présent et acceptant acquéreur aujourd'hui et la dame Désirée Joseph Fontenelle son épouse leurs héritiers et ayant cause une maison composée de places au rez-de-chaussée et à l'étage, écurie, petit jardin légumier y joignant avec cour à fumier et trottoir en pavés de pierre en dépendant située à Macon sur la place y tenant du nord, du levant au chemin et à la cour à fumier de Philippe Coppée, du midi à une ruelle, du couchant au dit Coppée et à Henry Helezur.
La dite maison, batiment et jardin comme ils se comportent et contiennent sans en rien réserver ni excepter et tels que les possédaient les dits sieur et dame Petit vendeurs qui les conditionnent à être chargés des rentes suivantes..."

1848

Naissance de Alphonse François Joseph Carrion, fils de Pierre-(François ?) Joseph Carrion.

1858

Le 22 février 1858, à la requête de 1er Pierre Joseph Carion, marchand tailleur, agissant en nom propre et en qualité de subrogé tuteur des mineurs ci-après nommés et 2e Honorine Carion, ménagère, épouse assistée et autorisée de Constantin Buisset, serririet et 3e Thérèse Carion, majeure, sans profession, stipulant en nom propre et comme mandataire de Jean-baptiste Carion, son frère, commis voyageur, domicilié à Laon, France, suivant procuration en ....t, reçue par le notaire soussigné, le vingt-cinq novembre dernier, dûment enregistrée, laquelle est demeurée annexée à un procès-verbal d'inventaire reçu par ledit notaire le 21 décembre 1857, 4e Désirée Couture, ménagère, épouse assistée et autorisée de Désiré Carion, cabaretier, 5e et Adolphe Laffineur, cordonnier, agissant en nom propre et entant que de besoin comme père et tuteur légal de Camille Joseph Laffineur, né le 7 septembre 1846 et d'Anna Marie Iseline Laffineur, née le 1er janvier 1851, enfants mineurs qu'il a retenus de son mariage avec Joséphine Carion, décédée, tous domiciliés à Macon
En présence du sieur Alexandre Lefebvre...

vente publique à Hyacinthe Dupuis

1861

Le 21 avril 1861, établissement d'une rente en faveur de la fabrique d'église de Macon par Alexanddrine Petit.

Le 3 juillet 1861, Vente d'une pièce de terre de 10 bonniers à salles par Michel Grince à Pierre Joseph Carion

1900

On a retrouvé un acte notarial du 17 septembre 1900 :
Suite au décès de leur mère Mme Marie Jacquart arrivé à Macon le25 décembre 1889 et de leur père Mr Jean-Baptiste Dorvillers arrivé au même lieu le 27 février 1900, un lot comprenant une maison à usage d'estaminet comprenant deux places bas, deux à l'étage, écurie, grange, cave, grenier, cour, jardin et petite remise ne formant qu'un ensemble d'une contenance de 5 a 45 ca, lieu dit rue Chairy, est attribué Mr Jules Dorvillers.

A côté se trouvait un bureau de poste (actuel n° 5 rue Numa Dupuis)

1924

Le 7 janvier 1924, un autre acte notarial atteste de ce qui suit:
Suite au décès de leur mère Virgine Recloux, survenu le 6 mai 1890 et de leur père Mr Jean-Baptiste Jordan décédé le 23 juillet 1908, le jardin et verger est partagé entre Mr Florentin Jordan et Mlle Marie Jordan.
A cette époque, une indication montre que la maison appartient à Alphonse Paul-Dorvillers.

1925

Le 11 mai 1925, faisant suite au décès de sa soeur Marie Jordan, Florentin Jordan revend la maison voisine et le jardin à Alphonse Paul-Dorvillers.

1932

Marie Dorvillers décède le 29 septembre 1932, Alphonse Paul décède ensuite le 2 octobre 1951, laissant leur fille unique Renée Paul pour seule héritière.

1980

Ensuite, le 1er août 1980, la maison est vendue par Mlle Renée Madeleine Paul moyennant une rente viagère à Mr Marcel Lejeune.
A cette époque l'adresse de la maison est 124, rue Numa Dupuis et le terrain est cadastré pour 5 a 50 ca.

2003


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